Famille à bulles

En voyant Emma réaliser son journal à trois reprises, Lucie a demandé à participer elle aussi. Comme je ne voyais pas comment l’intégrer dans ce projet, je lui ai proposé de participer à un échange d’enveloppes décorées, organisé chaque mois ici : http://fr.groups.yahoo.com/group/art_postal/

Voici ce que nous avons réalisé ensemble avec beaucoup de plaisir… Devant : Dos :

Les bonhommes de neige sont réalisés avec le bout des doigts trempés dans la peinture blanche, puis stylo feutre noir, puis quelques détails en peinture, puis un ruban passé dans des encoches pour réaliser leurs écharpes. Lucie a tout réalisé elle-même, sauf les écharpes, et l’enveloppe que j’ai confectionnée dans une chemise en carton.

Nous avons trouvé ces bonhommes de neige dans ce livre d’activités des éditions Usborne :

(Merci Sylvaine, au passage, pour l’indication de cette chouette collection de livres pour bricoler-créer en famille )

Lucie a quant à elle reçu une enveloppe décorée de bonbons dessinés avec plein d’images de bonbons découpées à l’intérieur… quelle drôle d’idée !

Nous ne nous sommes pas réinscrites ce mois-ci, car nous nous sommes dit qu’il serait encore plus sympa de réaliser de telles enveloppes pour des personnes que nous connaissons vraiment… à suivre !

En recherchant, des supports un peu sympa pour aborder de premières notions de grammaire, je suis tombée sur une fiche réalisée par un enseignant qui m’a semblé tout à fait correspondre à ce que je recherchais : Les brodequins de la sorcière Désolée, je ne retrouve pas le lien vers le site de ce prof… je viens d’y passer un moment, rien à faire

Je ne connaissais pas Yak Rivais, mais “L.F.H.é la sorcière” est sur notre liste pour les prochains emprunts à la bibli. On a beaucoup ri en déchiffrant cette histoire schtroumpfante et en essayant de retrouver le verbe adéquat pour comprendre l’histoire.

Du coup, aujourd’hui, le programme était à la préparation du journal de janvier d’Emma, qui a commencé par une petite histoire schtroumpfante que vous pouvez déjà retrouver ci-dessous, prête à être imprimée (cliquer sur l’image).

Nous avons trouvé ce petit outil pour fabriquer un mini-livre en 2 clics ici : l’écriveron. On a juste eu un problème à l’impression pour le titre, donc Emma a choisi d’appeler son histoire “S” au lieu de Stella, sa laisse, son os et sa gamelle.

Bonne lecture !

On a finalement relâché “notre” chenille, réalisant qu’en période de déplacements importants ici et là, il n’était pas judicieux de vouloir prendre soin d’une petite bête… On espère en retrouver une autre au printemps pour reprendre l’observation là où on en était !

A défaut de belles images de chrysalide et de papillon, nous vous proposons de lire le journal réalisé avec Emma au mois d’octobre dans le cadre d’un échange avec d’autres familles non-sco.

Le scribe que je suis vous demande d’être indulgents concernant l’orthographe… depuis l’impression et l’envoi du document, nous avons repéré deux erreurs :

• page 10 : “philtre” s’écrit bien-sûr avec “ph”…
• et partout où elle apparaît, Bloom s’écrit bien-sûr toujours avec “oo”…

Afin d’éviter ce genre de désagrément pour nos prochaines publications, l’équipe éditoriale a décidé de créer un poste de correcteur en plus de la rédactrice en chef et de sa secrétaire.

En attendant, bonne lecture ! (un clic sur l’image)

P.S. : si vous souhaitez imprimer ce journal, n’hésitez pas à mettre un commentaire et nous mettrons en ligne un document prêt à être imprimé en format A5 (A4 plié).

Nous avons fait une découverte extra grâce à Mi et Lou !

Sur la piste des cistes : si vous ne connaissez pas encore, cliquez vite sur le lien et vous découvrirez une initiative vraiment conviviale et excitante pour tous les petits et grands explorateurs curieux que nous sommes.

Découverte hier soir, nous l’avons testée dès aujourd’hui sur le sentier d’une balade que nous avions prévue de réaliser, sur laquelle justement se trouvait une ciste !

Et nous ne fumes pas déçus : plus d’une heure 1/2 de marche alors que la ciste se trouvait au départ de la balade… nous avons finis par la dénicher… ravis ! “Quand on n’a pas de tête, on a des jambes”, ai-je lu ce soir quelque part sur le site des cistes… ça m’a parlé

Voici ce qu’on peut découvrir dans une ciste :

Nous en avons profité pour en cacher une un peu plus loin sur le sentier… En voici le contenu :

Bon, on a pu constater que les pots en verre sont loin d’être idéaux puisque celui qu’on a trouvé avait son contenu trempé… Dommage, on avait déjà déposé notre ciste un peu trop loin pour retourner la chercher. A l’occasion, nous irons peut-être en changer l’emballage pour un pot plus hermétique !

En attendant, je m’en vais de ce pas explorer un peu les cistes cachées dans Lyon pour demain après-midi !

Matériel sensoriel, qu’ils disaient… ^^

J’en rêve depuis un moment… depuis que j’ai vu un plateau chez une copine, en fait ! La douceur du sable sous les doigts m’a donné envie de manipuler cette matière, de tracer-jouer avec les formes et les outils…

Je m’étais mis en tête que j’allais fabriquer un plateau… et puis… le temps est passé… à toute vitesse bien entendu… et… bah rien.

Enfin si ! une amie qui me dit l’air de rien, qu’elle prépare une commande chez Oppa et que si je veux m’y joindre, les fdp sont gratuits o_O

Hum… le plateau est arrivé ce matin, avec les p’tits outils qui vont bien… on s’est jetées dessus avec les filles… et y’a pas à dire, un grand plateau, ce serait pas mal ! J’avais imaginé que les ardoises qui arriveraient en même temps permettraient d’alterner les plaisirs et d’avoir le plateau chacune pour soi… que niet ! les ardoises ont été vite délaissées et les filles ont tracé dans le sable ensemble, tantôt en délimitant deux espaces séparés, tantôt en traçant toutes deux sur l’ensemble de l’espace…

Krtek, qui n’est autre que la fameuse Petite taupe de Zdenek Miller est le personnage que nous avons choisi pour constituer notre nain voyageur (cf. Amélie Poulain) ou encore notre Proumzy à nous (voir le blog Notre école buissonnière).

La voici la voilà devant un petit déjeuner londonien, chez mon frérot !

Merci frérot pour cette chouette photo ! Dis, tu nous dis comment on appelle tous ces ingrédients in english ? On ne sait jamais, ça peut servir

Edition pour ajouter la réponse de Frérot :

Petit Krtek avait une petite envie de “Bacon”, “Eggs” et “Baked beans in a tomato sauce”… Si vous rajoutez des “toasts”, “mushrooms”, “fried Tomatoes” et “Sausages” on appelle ca un “Full English Breakfast” ici, a Londres! Krtek nous a promis de revenir bientot sur Londres pour d’autres aventures A suivre…

A la demande de Stéphanie, du club des p’tits artistes, voici la technique que j’ai essayée pour teindre une laine déjà filée ou du commerce :

1/ la mettre en écheveau

2/ la mouiller avec une eau vinaigrée et la poser sur un film alimentaire (résistant à la chaleur) sur la table.

3/ pour les teintures, on peut utiliser des colorants alimentaires type Vahiné, les plus faciles à trouver. Nous, nous avons utilisé des colorants pour macarons, trouvés ici

4/ mettre quelques gouttes de chaque colorant dans des pots, on peut faire des mélanges, ajouter un peu d’eau en fonction de l’intensité souhaitée. Si vous utilisez des colorants pour macarons, prendre juste une micro-pointe de couteau pour chaque pot, mélanger avec un fond d’eau, en fonction de la quantité de laine à teindre et de l’intensité de couleur désirée.

5/ ensuite, au pinceau, déposer les couleurs pour réaliser le dégradé souhaité. Les couleurs plus ou moins proches ou superposées, sachant qu’elles auront tendance à fuser ensuite. Tapoter avec le pinceau ou avec le doigt (attention, ça tâche, mettre des gants) pour aider la laine à absorber la couleur.

6/ quand c’est terminé, laisser reposer 1 heure ou plus pour que les couleurs s’imprègnent bien et qu’elles fusent entre elles et se mélangent.

7/ rouler le film plastique autour de l’écheveau, en en mettant entre les deux parties de dégradés différents pour les séparer. Puis rouler le ruban en escargot et zou ! au cuit vapeur 1/2 heure ! (certains utilisent le micro-ondes, le temps n’est alors que de 3 minutes).

8/ quand la laine a refroidi, faire tremper à nouveau l’ écheveau dans une eau vinaigrée à la température de la laine (pas de choc thermique pour éviter tout feutrage). Puis rincer les surplus de teinture s’il y en a en faisant tremper dans une eau claire, renouvelée tant que la laine dégorge. J’ai cru comprendre que la laine dégorge quand elle n’a pas pu absorber toute la couleur, bref, quand on a eu la main leste

9/ puis, faire sécher en suspendant l’écheveau.

Attention : pour tout récipient directement en contact avec la laine colorée ou les colorants, il vaut mieux ne pas le réutiliser pour la cuisine, du fait de la concentration importante en colorants.

Voilou !

Une autre technique qui peut sans doute plaire aux enfants, dans la poursuite du thème Pollock : technique au micro-ondes

Il faut juste avoir un micro-ondes (ce qui n’est pas notre cas, donc pas testé).

J’aurais aimé mettre des photos, mais je n’ai pas prévu de teinture ces jours-ci… n’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires si vous en avez. J’espère pouvoir y répondre. Et si certains ont testé d’autres techniques, je suis intéressée !

J’espère que vous vous amuserez bien et je suis curieuse de voir vos créations à venir !

Ca fait un moment que je lorgne sur ce jeu qui me plaît bien par son côté complètement coopératif (on n’a même pas d’adversaire imaginaire à affronter, incroyable, non ?) :

On le trouve ici, par exemple.

Or, pour l’anniv’ de Lucie, elle a reçu un chouette cadeau qui commençait à nous manquer sérieusement dans notre lieu d’apprentissage permanent (si ! si !)… un tableau recto-verso !

Et là, ça a fait tilt dans ma p’tite tête et depuis, on a fait ça avec Emma :

son dessin :

le mien :

J’étais chez une copine et j’ai trouvé une coccinelle sur le bord de la fenêtre.

En rentrant à ma maison avec la coccinelle, je l’ai appelée Isabella.

Le lendemain, Isabella s’est enfuie. Vous imaginez bien que j’étais déçue. Mais elle voulait la nature, j’ai peut-être eu tort de la ramener chez moi ?

Je ne sais rien d’autre d’Isabella. Depuis qu’elle s’est enfuie, je ne l’ai jamais revue…