Reykjavik

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Descriptif

La capitale islandaise rassemble 170 000 des 270 000 habitants du pays (sans compter les 460 000 moutons...).

C'est une ville très agréable, qui ressemble assez à une "ville nouvelle" française : grands espaces très verts, maisons colorées et immeubles peu élevés, toutes les constructions semblent assez récentes. De plus, la ville s'étend sur une superficie très vaste par rapport au nombre de ses habitants.

Enfin, la baie sur laquelle elle s'ouvre est superbe, avec des vues sur l'Esja et par temps découvert jusqu'au Snæfellsjoküll.

À découvrir

Même si nous n'avons pas recherché à tous prix les lieux culturels et touristiques de la ville, voici quelques endroits et idées qui valent plus ou moins le détour :

• Au centre ville se trouve le petit lac Tjörnin, très agréable et rempli d'oies, de canards et de goëlands que les enfants viennent nourrir. On y trouve également la récente mairie de la ville à l'architecture décriée (en béton et sur pilotis) qui contient une carte en relief au 1:50 000 de tout le pays. Nous avons trouvé très agréable de pouvoir y reconstituer tout notre parcours avant de reprendre l'avion du retour.
• On trouve de nombreuses églises, certaines très jolies, d'autres franchement hideuses. La plus célèbre est la cathédrale Hanngrimskirkja dont la forme s'inspire d'orgues basaltiques.
• La rue qui descend de la cathédrale (Skolavörðurstigur, pour les intimes) est bordée de nombreuses galeries d'art et de céramique pour les amateurs.
• Pour une vue panoramique sur l'ensemble de la ville, l'idéal est de monter à Perlan, bâtiment à l'architecture futuriste. Il s'agit d'un restaurant sous coupole vitrée, qui surplombe les réservoirs d'eau chaude de la ville. Si le restaurant nous a été financièrement hors de portée, l'accès à la vue est libre.
• On trouve également de nombreuses piscines : nous avons testé la piscine olympique, proche du camping et de l'auberge de jeunesse. Douches chaudes à volonté (et obligatoires !), nombreux bains chauds bouillonnants de 37 à 44 °C (!). C'est l'idéal pour se réchauffer et se détendre avant d'aller se coucher (fermeture à 22h).
• Le marché aux puces vers le port n'est pas très intéressant : on n'y trouve rien de bien différent de ce qu'on peut y trouver en France, sauf peut-être le rayon alimentation où on trouve du poisson séché.
• Un festival de jazz est organisé début septembre : attention aux concerts gratuits, ils risquent de se transformer en hommage à un fameux jazzman inconnu (en tous cas de nous : si quelqu'un dans la salle connaît un certain Joni Mulla, qu'il n'hésite pas à nous écrire !) avec discours pendant des heures (en islandais bien sûr).

Transports

Pour rejoindre la ville depuis l'aéroport international de Keflavik, il existe une navette (Flybus) qui coûte 700 ISK par personne. Le bus dépose et prend les passagers à Reykjavik à l'hôtel Lofleiðir et peut également le faire à l'auberge de jeunesse et au camping (qui se trouvent côte-à-côte) à la demande. La fréquence est adaptée aux horaires des avions. Le trajet est compris dans les cartes de bus de type Omnibus Pass, et peut être remboursé retrospectivement si on garde la facture.

La ville étant relativement étendue, il peut être intéressant d'utiliser le réseau de bus qui la desservent. Le ticket coûte 150 ISK pour 45 minutes avec une correspondance possible, mais il faut alors demander un ticket de correspondance au chauffeur.

Cependant, on peut aussi en aimant marcher se déplacer à pieds.

Nous avons également entendu parler d'une Reykjavik Tourist Card qui propose 24h de bus, l'entrée dans certains musées et l'accès à certaines piscines municipales pour 900 ISK (ça peut faire cher selon l'utilisation qu'on en fait).

Hébergement

Comme partout en Islande, les hôtels sont très chers :

• Hôtel Lofleiðir : 14800 ISK (chambre double)
• Hôtel Höfðï : 8700 ISK (chambre double)

Nous avons passé une nuit à l'hôtel Höfðï offerte par Icelandair en attendant que celle-ci veuille bien nous rendre nos bagages (et notre tente par la même occasion). La patronne est très sympathique (elle parle un français quasi impeccable), mais pour ce prix-là la chambre est seulement correcte. On peut donc qualifier le rapport qualité/prix de nul.

Le camping est relativement excentré : compter 30 min de marche du centre-ville et presque une heure depuis le terminal de bus BSI. Le Flybus le dessert cependant à la demande (s'adresser à l'accueil pour les départs), ainsi qu'une ligne de bus municipale. En juillet-août, il existe une navette gratuite tous les matins à 7h15 pour le terminal de bus BSI (idéal pour les excursions).

Le camping coûte 350 ISK par personne plus 350 ISK pour la tente. Compter 50 ISK minimum par douche. Il est bien équipé, même si le coin cuisine est vite plein. On plante sa tente dans une pelouse confortable, mais le vent peut parfois y être assez violent.

Enfin, le camping se trouve à 200m de la piscine olympique, qui peut agréablement remplacer les douches et est ouverte jusqu'à 22h le soir.

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